FAITS-DIVERS



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Assote - 07/02/2020 - 0 Commentaire(s)

DOULOUREUSE SEPARATION


L’amour, dit-on, rend fou. Il peut même pousser les amoureux à des comportements parfois incontrôlables, difficiles et très regrettables. 

C’est ce qui est arrivé au sieur Kodjo, un compatriote de 22 ans vivant au Ghana et obligé de mettre fin à ses études pour une vie de clandestinité. En effet, étudiant de son état, le sieur Kodjo a voulu se venger en tentant de mettre fin à la vie de sa petite amie, Martha (16 ans), elle aussi étudiante dans le même établissement. Son motif, c’est que cette dernière lui a annoncé la rupture de leur relation amoureuse. Ce qui a mis le feu aux poudres, c’est, qu’une semaine auparavant, Martha lui avait réclamé un iPhone 11.

Elle l’aurait prévenu que s’il n’était pas capable de lui acheter ce téléphone en trois jours, elle couperait toutes relations avec lui. N’ayant pas d’argent pour l’achat de l’appareil, Kodjo  dut courir d’urgence auprès de ses parents à Lomé pour obtenir les moyens nécessaires. Qu’a-t-il dit aux parents pour les convaincre à lui remettre l’argent ? Personne ne sait. Toujours est-il qu’avec cet argent, il est arrivé à offrir à sa dulcinée ce qu’elle  réclamait et le problème était censé être ainsi résolu. Mais curieusement, deux jours après, Kodjo reçut comme une claque la décision de Martha lui signifiant qu’elle ne lui appartenait plus.

Évidemment, notre compatriote accueillit mal cette douloureuse décision. Aussi, a-t-il pris la décision de nuire, pire de mettre fin à la vie de sa désormais ex-copine. Il se procura alors d’une importante quantité d’acide, un produit très dangereux et mortel. La nuit, il s’introduisit discrètement dans la chambre de Martha. Celle-ci dormait profondément. Il en profita pour verser le liquide sur elle. Elle  dut sa vie à sa mère qui lui porta promptement secours quand elle criait.

Conscient que le forfait était consommé, notre compatriote prit la fuite. Il vécut plus d’une semaine dans la clandestinité avant de tomber dans les filets de la police togolaise le 31 janvier 2020. Triste, n’est-ce pas ?
 

B. TALOM

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