FAITS-DIVERS



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Assote - 25/10/2019 - 0 Commentaire(s)

LE MALHEUREUX PROPHÈTE


Vrai ou faux prophète, là, n’est pas important. Ce qui importe c’est que c’est désormais en sa qualité d’ex charlatan guérisseur qu’il comparaîtra très prochainement pour meurtre devant le juge            
Connu sous le nom de Benoît, l’homme âgé de 50 ans ou plus, apparemment jamais condamné, serait actuellement dans des mauvais draps. Il vit des heures difficiles au Centre Hospitalier Régional d’Atakpamé où il serait accueilli aux soins intensifs depuis le samedi 19 octobre 2019 suite à une tentative de suicide. Aux dernières nouvelles, il serait hors de danger. Son épouse Yawa et leurs trois enfants devraient se réjouir de son retour éventuel au foyer mais ils devront encore attendre.

Benoît devra plutôt répondre à l’invitation du juge qui l’accuse de meurtre sur la personne de la petite Élise. C’est le papa de cette malheureuse, le sieur Mathieu qui aurait porté plainte contre lui. 

En effet il y a 5 ans que Mathieu a sollicité les services de Benoît, à l’époque charlatan guérisseur pour guérir son enfant. Dans ses investigations Benoît avait découvert que la petite était sous le contrôle des sorciers et avait promis la guérir en 7 jours.

Malheureusement la petite mourra le 3
ème jour. Craignant une poursuite judiciaire, Benoît a dû prendre la poudre d’escampette. Il avait donc fui le village de Ketchboua, son cadre natal, pour s’installer à Assoukoko localité périphérique au Sud de la préfecture de Blitta.

Là, il se serait improvisé prophète. Il aurait créé son église qui accueillerait beaucoup de fidèles. Il a fallu que le sieur Mathieu ait un souci de santé et pensé consulter son oncle maternel habitant lui aussi la même localité. A sa grande surprise c’est chez Benoît que son oncle le conduit.

L’homme contre qui, il a pris le soit transmis quelques années auparavant.

Les deux n’auraient pas pu se regarder dans les yeux. Le soit disant prophète serait aussitôt retourné dans sa chambre où il aurait bu une bonne dose de poison.
A malin, malin et demi, n’est-ce pas ?

B. TALOM

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