Recrudescence des viols dans les centres de santé : Le SYNPHOT appelle le gouvernement au secours

Les
premiers responsables du Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo
(SYNPHOT) crient leur ras le bol face à la récudescence des partis de jambes à
l’air qui se déroulent dans les coins,
les salles de soins et les bureaux des centres de santé de notre pays . Pendant
que cette organisation met les bouchées doubles pour éradiquer le vol des
médicaments, le mauvais accueil et le détournement des patients, dénoncés par
la population, un autre virus vient d’être détecté au sein des agents de santé.
Il s’agit bel et bien le harcèlement et
des cas récurrents de viols. Des
étudiantes en médecine, des élèves infirmières, des sages-femmes et femmes
agents de santé se plaignent de harcèlement et de viol sur leur lieu de
travail.
Visiblement le harcèlement en milieu
professionnel n’épargne pas le secteur de la santé qui connait bien les
conséquences désastreuses du viol sexuel sur la santé physique et psychologique
de l’homme.
Les plaintes de ce nouveau mal qui
gangrène le système sanitaire togolais a fait réagir le Secrétaire général du
SYNPHOT, Dr Gilbert Tsolenyanu. Sur son compte Twitter, le médecin poste 3
messages allant dans ce sens. « Un mal ronge notre système de santé. Nous avons
reçu plusieurs plaintes et leur recrudescence m’amènent à briser le silence.
Des étudiantes en médecine, élèves infirmières, sages-femmes et femmes agents
de santé se plaignent de harcèlement et de violence », poste-t-il. Et d’ajouter
que certaines de ces plaignantes ont affirmé avoir été violées.
Ceci amène l’organisation a placer la
célébration du 8 Mars 2022 (Journée Internationale de la femme) sous le thème
«La lutte contre le harcèlement sexuel et la violence faite aux femmes en
milieu Hospitalo-universitaire». Par ce
thème le syndicat compte ainsi profiter de la célébration de la journée
internationale de la femme, édition 2022, pour creuser l’abcès.
Le secrétaire
général du SYNPHOT appelle par ailleurs les uns et les autres surtout les
membres du gouvernement et particulièrement le Premier ministre, Victoire
Tomégah-Dogbé à s’impliquer dans ce dossier afin d’aider les victimes à s’exprimer et à dénoncer
: « Nous devons encourager les victimes à libérer la parole, à briser le
silence pour mettre fin à ce mal qui s’amplifie ». Il nécessite alors la mise
en place d’un mécanisme de collecte des plaintes, ceci pourra encourager les
victimes à facilement s’exprimer.
Pour l’heure les vrais auteurs de ces actes dans les
centres de santé ne sont pas encore dévoilé.
Essobiou A.
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