Après le secondaire, le supérieur rouvre partiellement ses portes: Plus que jamais les mesures ripostes, toujours de règle

Lentement mais sûrement, les
activités gelées du fait de la pandémie au coronavirus, reprennent. Après la
réouverture des établissements scolaires au profit des élèves en classes
d’examen et celle des lieux de culte, c’est
au tour de l’enseignement supérieur de rentrer dans la danse. Par un communiqué, relayé par la Télévision
Togolaise le gouvernement a autorisé les établissements d’enseignement
supérieur à rouvrir, à compter du mercredi 15 juillet 2020.
Depuis quelques semaines, le
Togo apprend à vivre avec la Covid -19 qui, dans notre pays, poursuit sa
propagation maîtrisée. Le 15 mai dernier, les élèves en classes d’examen ont
repris le chemin des classes après une suspension de plus deux mois. Les
inquiétudes suscitées par cette reprises sont aujourd’hui apaisées eu égard au
sens de responsabilité élevé dont les acteurs de l’éducation impliqués dans la
dynamique, ont fait preuve à tous les niveaux par rapport à l’observation par
les élèves des mesures barrières. Le 17
mai prochain, certains lieux de culte également frappés de fermeture rouvriront
à titre expérimental. De source proche des autorités, l’ouverture prochaine de
tous les lieux de culte, sur toute l’étendue du territoire national, sera
fonction de la discipline qui prévaudra dans les mosquées, églises paroisses et
couvent choisis en termes du respect des mesures barrières édictées par le
gouvernement.
Poursuivant sur cette lancée, le gouvernement annonce à
partir du 15 juillet, l’ouverture des
établissements du supérieur. Il est à préciser à ce niveau qu’après la
fermeture des établissements le 20 mars 2020, les autorités universitaires ont
institué la stratégie des cours en ligne dans le souci d’assurer la continuité
des enseignements. La décision du gouvernement d’autoriser les établissements
publics et privés d’enseignement supérieur à reprendre les activités
pédagogiques et académiques en présentiel vient cependant « compléter les cours
à distance effectués jusqu’à présent dans les universités et procéder aux
évaluations semestrielles et examens de l’année universitaire 2019-2020 ».
Selon le gouvernement, l’initiative s’inscrit dans le
sillage des mesures d’allègement adoptées, au vu de l’évolution de la situation
de la pandémie du Coronavirus dans le pays : « Sur la base des rapports
périodiques du conseil scientifique relatifs à l’évolution de la maladie dans
notre pays, il a été procédé à l’allègement de certaines des mesures portant
sur la restriction de mouvement des personnes. C’est dans ce contexte que les
cours en présentiel ont été autorisés (…) », indique le communiqué du gouvernement qui
précise : « cette réouverture doit être partielle et tenir scrupuleusement
compte de la distanciation physique.
Quelles que soient les raisons évoquées pour la reprise
des cours dans l’enseignement supérieur, il faut craindre les risques de
contamination qui paraissent assez élevés
dans ce degré de l’enseignement. Dans le public où il est dénombré un
effectif pléthorique dans les amphis, ils
sont 60 mille étudiants au moins
à être concernés par la mesure. Plus que jamais, les responsables de ce secteur
d’enseignement doivent redoubler de vigilance pour éviter le pire aux étudiants
et à toute la communauté universitaire.
Déjà la décision du président de l’université de Lomé, le
Prof. Kokoroko de se donner le temps de faire le ménage avant le démarrage est
à saluer. Rien ne sert de courir…
D. Legrand
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